Site non officiel sur l'US Concarnoise
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Pas de miracle pour les Finistériens, vendredi soir dans cette 33e journée. À quelques encablures du Mont, les Avranchinais n'ont laissé que des miettes à des Concarnois embarqués dans leur spirale négative. Avec quatre défaites lors des quatre dernières journées, et un seul but inscrit face à Créteil, le bilan de cette fin de parcours est particulièrement décevant. Pour la première fois de la saison, les Concarnois basculent même dans la seconde moitié du classement.
En sortant du terrain Nicolas Cloarec ne voulait même pas évoquer ce penalty terriblement sévère, sifflé après seulement sept minutes de jeu, tant l'écart parut grand avec ces Normands qui s'efforçaient toujours il y a une semaine d'assurer leur maintien. « Il y a tellement de manques dans ce match qu'on ne peut pas pleurer sur ce penalty, estimait l'entraîneur concarnois. Aujourd'hui, on a tout simplement un comportement qui n'est pas à la hauteur de cette division. L'analyse on la fera, mais depuis que nos rêves d'accession se sont évadés, on est devenu une équipe très banale. »
Le technicien concarnois, terriblement déçu, ne trouvait aucune excuse à son groupe, qui a perdu en quelques mois une grande partie de son identité. « Contre des adversaires qui ont encore quelque chose à jouer, ou qui sont simplement devant leur public, on ne fait qu'illusion et ça en dit long sur notre médiocrité, assène encore Nicolas Cloarec. Qu'on n'ait plus les ressorts physiques, ça peut s'expliquer. Mais qu'on n'ait pas les ressources morales et le comportement collectif qui ont fait notre force durant les trois quarts de la saison, cette qualité de cœur, de cohésion et d'engagement qui nous manque aujourd'hui, ça doit nous interpeller sur les orientations à donner. »
Il reste donc quatre-vingt-dix minutes aux Concarnois pour relever la tête, car vendredi, pour la clôture à domicile, Pau va venir chercher son maintien et les Thoniers n'ont pas le droit de lâcher le match.
Cette première saison en National a créé un engouement, puisque 30 900 spectateurs sont venus à Guy-Piriou, alors que cinq matchs ont été décalés au samedi ou au dimanche après-midi. Le cap des 32 000 sera allègrement dépassé, parce qu'à domicile cette équipe a su se faire respecter.
L'an passé, ils avaient été 14 000, dont 2 769 pour la journée du sacre contre Trélissac. « Malgré une fin de championnat pénible, venez nombreux pour le dernier match contre Pau. Notre équipe le mérite, » insiste Jacques Piriou.
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