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Simonin retrouve ses marques concarnoises

Samedi 15 juillet 2017
Amical. Les Herbiers - Concarneau, ce soir (18 h) aux Essarts. Clément Simonin et l’USC veulent continuer sur leur lancée.
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Clément Simonin retrouve les Thoniers après son escapade américaine. Photo : Daniel Sainthorant
Clément, après une aventure américaine de six années, qu’est-ce que ça fait de retrouver le football breton ?
C’est un immense plaisir. J’avais envie de me rapprocher de ma famille. Sur le plan du football, c’est aussi un nouveau départ et au sein d’un club ambitieux que je connais bien. J’avais plusieurs options, mais à 26 ans après mon expérience en MLS (Major League Soccer) avec Toronto, il n’était pas question d’arrêter le football. J’aurais pu rebondir n’importe où dans l’hexagone, mais dans ce projet concarnois, il y a un sacré challenge à relever. Ensuite, les bonnes relations que j’ai toujours entretenues avec Nicolas Cloarec et son staff ont facilité les choses.
C’est une première expérience en National, mais vous ne débarquez pas dans l’inconnue ?
À chaque fois que je rentrais, je venais voir l’USC, d’autant que je connais pas mal de joueurs qui sont toujours là et avec qui j’ai joué au FC Lorient, puis à Concarneau lors de la saison 2009-2010. Ensuite, sur les chaînes de la FFF, j’avais aussi la possibilité de suivre d’assez près le football français et donc la première saison de l’USC en National.
Qu’est-ce qui vous aura le plus marqué, lors de cette expérience américaine dans le football universitaire, puis professionnel ?
L’hyper professionnalisme. Ça m’aura permis de découvrir le monde pro et tout ce que ça engendre. Il y a une autre façon de travailler, de manager les joueurs. Tout est hyper structuré, huilé, mais on est aussi dans la démesure américaine, avec des infrastructures hors du commun et la professionnalisation qui va avec. Dans les clubs, ce sont des dizaines de personnes dans les staffs avec des médecins, des kinés, des préparateurs. Les organisations sont très carrées et c’est un championnat qui permet de côtoyer des stars du football international, des joueurs qui ont une grosse expérience et qui te transmettent cette façon de penser et de travailler.
À Concarneau, c’est un peu un retour aux sources, même si vous n’y êtes resté qu’une saison. Comment se sont passées ces retrouvailles ?
Parfaitement sur le plan humain et sur le terrain ça débute plutôt bien. Avec Guillaume (Jannez) on a déjà de bons automatismes. Il y a beaucoup de communication pour trouver nos repères. Sinon sur un plan personnel je n’avais pas joué depuis quatre mois et je dois monter en puissance. Ce qu’on a montré contre Lorient et Brest est plutôt encourageant pour la suite de la préparation, mais il nous reste trois semaines avant le coup d’envoi du championnat et c’est là qu’on va devoir être performant.
Recueilli par André LANCIEN

Concarneau : des absents ce soir en Vendée

Deux semaines après la reprise, les Thoniers vont disputer ce soir aux Essarts, en Vendée, leur troisième match de préparation et retrouver un de leurs prochains adversaires en championnat, Les Herbiers. Face à l’équipe de Fred Reculeau qui a été largement remaniée avec l’arrivée d’une douzaine de nouveaux éléments et un staff technique qui s’est étoffé, les Concarnois devaient à nouveau privilégier le temps de jeu. Contre Lorient et Brest tout le monde a disputé au moins 45 minutes, ce qui était encore à l’ordre du jour ce soir, seulement plusieurs éléments seront ménagés (Damessi) voire indisponibles pour raisons familiales. Nicolas Cloarec aura donc à sa disposition :

Le groupe concarnois : Guivarc’h, Demazeau (g) - Irep, Simonin, Benamara, Nsimbé - Illien, Gégousse, Géran, Piriou, Edjouma, Sinquin - Koré, Idazza, Lasimant, Donisa.

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