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Les Thoniers ne sont pas parvenus à vaincre le signe indien et à faire enfin tomber ces Vendéens des Herbiers, comme ils l'espéraient secrètement, même si les pronostics n'étaient guère en leur faveur.
Menés après seulement six minutes de jeu, les Concarnois connurent encore un début très compliqué et à la pause leurs supporters avaient tout lieu d'être inquiets, d'autant que Guvarch avait dû une nouvelle fois limiter la casse, étant même suppléé par sa transversale, alors qu'il se trouvait légèrement avancé.
Face à l'équipe de Fred Reculeau, les Finistériens étaient à nouveau contraints de subir l'ascendant physique et technique de leurs adversaires. « Même s'il y a eu du mieux en seconde période, je trouve qu'on a encore un peu trop vu les Vendéens avant la pause, regrettait Nicolas Cloarec. Ils auraient très bien pu tuer ce match en première mi-temps. »
Revenus très vite sur la pelouse, les Bretons offrirent un scénario inverse au public herbretais, qui voyait déjà ses protégés empocher un troisième succès d'affilée.
Densifiant leur milieu de terrain, jouant un cran plus haut et avec beaucoup plus d'agressivité et d'impact physique, les Thoniers firent très vite douter les locaux, contraints à leur tour d'opérer en contres.
« On a fait alors un vrai match, tel qu'on est droit de l'attendre dans cette division et notamment de Concarneau, poursuit le coach des Bleus. Au final, chacun a eu sa mi-temps et le nul est assez mérité. Plus que le résultat, c'est la manière dont on s'est battus, tous ensemble qu'il faut retenir. Compte tenu de la qualité de cette équipe des Herbiers et de nos prestations, lors des trois premières journées, c'est finalement un résultat positif. »
Les Finistériens firent aussi trembler la transversale d'un Mathieu Pichot, à son tour à l'ouvrage, d'autant que l'entraîneur breton lança, Geran, Lasimant et Richetin, trois éléments à vocation offensive.
« J'avais insisté sur ce point lors de la causerie, conclut le technicien concarnois. Il est impossible pour un joueur de disputer 32 matchs de 90 minutes devant. Il y a une assise à trouver et quand j'insiste sur la nécessité d'être concentré sur ce qu'il y a à apporter au jeu offensif de l'équipe, au lieu de tirer la tronche (sic) quand on est sur le banc, on a vu ce soir ce que ça pouvait apporter. Ceux qui ont démarré le match ne sont pas à incriminer, car c'était beaucoup plus dur. Un match ça se joue à quatorze. »
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