Site non officiel sur l'US Concarnoise
Tweeter |
Décidément, ce National réussit plutôt bien aux promus. Pour preuve, l'an passé Quevilly-Rouen (aujourd'hui en L2), Concarneau (champion d'automne) et Lyon-Duchère avaient donné d'entrée un signe fort à leurs adversaires. Ils n'entendaient pas traîner dans les profondeurs du classement et se positionnaient même comme des postulants à la montée. On remet ça cette saison avec le Grenoble 38 de l'ancien Brestois Olivier Guégan, qui rêve de faire à nouveau vibrer le Stade des Alpes, mais aussi Rodez, invaincu sur ses terres toute la saison dernière et l'Entente Sannois Saint-Gratien qui retrouve ce niveau après sept années de purgatoire.
Malgré une grosse déconvenue pour l'ouverture sur son stade Michel-Hidalgo face à Grenoble (0-3), l'équipe de Vincent Bordot a plutôt bien négocié la suite, avec un nul à Laval, suivi de trois succès d'affilée, qui lui valent aujourd'hui de partager la première marche avec les Isérois du GF 38, le Red Star et Lyon-Duchère. Malgré cette entame encourageante, on n'entend pas s'enflammer du côté du Val d'Oise, très conscient qu'avec le plus petit budget annoncé, l'équipe aura bien du mal à rivaliser sur le long terme avec les grosses écuries et principalement les clubs professionnels. « Aujourd'hui, on signerait pour le maintien », assure-t-on dans l'entourage du club, une prudence qui ne doit pas masquer des ambitions qu'a fait naître ce premier mois de compétition.
Ce soir, Vincent Bordot reconduit l'équipe qui vient de s'imposer face aux Herbiers, à une exception près, Sylla suspendu. « Tout marche pour l'instant, poursuit-on dans les rangs val d'oisiens, mais ce n'est pas parce que Concarneau a mal débuté que ça va être simple. On vient pour prendre quelque chose, même si on s'attend à un match difficile. »
Chez les Concarnois, on espère ne pas continuer à le répéter trop longtemps, on court toujours après une première victoire. Les éléments positifs entrevus aux Herbiers (1-1), puis contre Lyon (2-3) n'ont rapporté qu'un maigre point. Personne ne veut pour autant céder à la panique, à l'image du meilleur buteur Idazza, rappelant, « le parcours compliqué l'an passé du Paris FC en poule aller, pour finir sur le podium. »
Pour le coach Nicolas Cloarec, « Sannois parvient à maintenir sa dynamique de montée et c'est vrai ça me fait penser à quelqu'un. C'est une équipe très homogène qui sait pourquoi elle est là. Nous, on n'a pas à se mettre de pression supplémentaire. Les joueurs ont conscience de l'importance comptable et de la situation vers laquelle on se laisse glisser. Il y a des ingrédients à mettre, au niveau de la performance et de la cohésion. Tant qu'on ne retrouvera pas ça, ce sera compliqué de prendre des points. »
CONCARNEAU : Guivarch, Demazeau (g) - Benamara, Toupin, Jannez, Irep, Dionisa, Richetin, Illien, Drouglazet, Edjouma, Gégousse, Lasimant, Idazza, Geran, Sinquin.
ENT. SANNOIS SAINT-GRATIEN : Salamone, Raphone - Firmin, Labor, B. Traoré, Latouchent - Dieye (cap.), Missilou - Ouedraogo, Tertereau, Dia - Sea. Sylva, Ba, Dramé, Farade.
Tweeter |