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« Président, président, président. » Les chants ont enfin retenti, vendredi soir, dans le vestiaire concarnois, mais pas de revendication dans l'explosion de joie des joueurs de Nicolas Cloarec, plutôt un grand soulagement et la satisfaction de pouvoir offrir à leur président ce premier succès que tout le club attendait depuis le 5 août. Un beau cadeau d'anniversaire.
Les blessures de Saïd Idazza, Guillaume Gégousse, Maël Illien, puis dans la semaine de Vincent Richetin, limitaient encore les choix pour Nicolas Cloarec, d'autant que sur le banc, Kalen Damessi, en phase de reprise, et Yohann Lasimant, victime d'un refroidissement, étaient loin du top de leur forme.
Malgré cela, les Thoniers ont retrouvé une part de confiance, notamment en se procurant de véritables occasions et en se montrant plus rigoureux défensivement. « Il y a du mieux, reconnaissait l'entraîneur après la rencontre. Les gars se libèrent enfin. Certains montent en puissance et tout le monde se rapproche de son meilleur niveau. Maintenant, on va pouvoir jouer une partition en équipe. C'est porteur d'espoir, mais il ne faut pas s'enflammer. »
Même si les Boulonnais, qui devaient eux aussi faire face à de nombreuses défections, parurent bien loin de l'équipe de la saison passée, ce succès, qui vient derrière deux partages de points, devrait permettre aux Thoniers de se rassurer et de gagner des eaux un peu plus calmes. Les voilà hors de la charrette, mais avec, il est vrai, un match de plus que la plupart de leurs adversaires directs. Le chemin vers la sérénité est encore long.
Des 2 250 spectateurs de la première journée contre Laval, ils n'étaient plus vendredi « que » 1 500. On a pourtant senti que ce public de Guy-Piriou était prêt à vibrer, à l'image des réactions quand Julio Donisa, dévoreur d'espaces, s'efforça de secouer la défense nordiste, pourtant bien commandée par l'ancien Vannetais Meddy Lina.
Beaucoup de supporters désignaient d'ailleurs le néo-Concarnois comme l'homme du match. « Dommage que je ne marque pas ce but, quand je me retrouve face au gardien, regrette encore le fougueux attaquant des Bleus. Nico nous demande d'être tueur devant le but. En début de rencontre, j'aurais sûrement eu plus de lucidité, mais là je sors du dribble et j'ai manqué de finesse dans le dernier geste. Sur le terrain, je me bagarre, je fais des efforts pour le collectif. J'ai un jeu à risques, mais si on ne tente pas, on n'arrive à rien. On a su bien fermer dès le début de la seconde période et rester solide. On a un grand gardien sur lequel on peut compter et on n'a pas commis les mêmes erreurs que contre Sannois. Dommage qu'offensivement on ne soit pas parvenu à se mettre à l'abri avec un second but d'autant qu'on est parvenu cette fois à se créer les occasions. »
Arbitre : M. Rouinsard. 1 475 spectateurs.
BUT : Koré (35').
AVERTISSEMENTS. Concarneau : Nsimba (58'), Benamara (70'). Boulogne : El Hamzaoui (77').
CONCARNEAU : Guivarch - Nsimba, Toupin, Jannez (cap), Irep - Benamara, Drouglazet (Lasimant, 78'), Edjouma, Geran (Sinquin, 57') - Donisa, Koré (Illien, 72').
BOULOGNE : Reulet - Agounon, Lina, Tomas, Duterte (Niakaté, 56') - Alla - Livolant (Essombe, 75'), Kabore (Diomande, 83'), Senneville, El Hamzaoui - Koné.
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