Le Joncour : « À moi de garder ma place »
Vendredi 17 octobre 2014
CFA. Concarneau - Fontenay.
La concurrence au niveau des arrières à l'US Concarneau pousse Florian Le Joncour à toujours se dépasser.
Photo Fanch Hémery
À 19 ans, Florian Le Joncour a pris, depuis le début de la saison,
la suite de Matthieu Viel (36 ans) dans l'axe de la défense
concarnoise. La relève est là.
Avec vos 19 ans, vous avez rajeuni de 17 ans la
charnière centrale de l'US Concarneau. Aviez-vous la pression en
succédant à Matthieu Viel ?
17 ans, tant que ça ! Il y avait une icône à remplacer, ce n'était pas
évident car Matthieu reste dans l'histoire de l'USC, mais pour
l'instant je le fais et on verra bien.
Depuis la défaite à Bordeaux (4-1) pour votre premier
match en CFA, vous n'avez encaissé qu'un but en six matchs et vous êtes
2es au classement. Ce 4-1, c'était un mal pour un bien ?
Ce n'était pas rassurant de commencer comme ça. Forcément, on se pose
des questions. Mais ce 4-1, il faut le garder en tête car c'est lui qui
nous a réveillés et permis d'être là où l'on est. Malgré ces quatre
buts qui nous ont fait partir de loin, on se retrouve juste derrière
les meilleures défenses.
L'entraîneur a maintenant d'autres solutions en charnière centrale mais il continue à vous faire confiance. Normal ?
Je sais que Max Le Borgne revient de mieux en mieux après sa blessure
et que Thomas Cotty peut également jouer dans l'axe... Mais le coach
fait jouer la concurrence à tous les entraînements et c'est à moi de
garder ma place.
Saviez-vous que Patrick Battiston vous avait attribué le
« talent » du meilleur joueur adverse lors de la venue de Bordeaux B
(1-1) ?
Je l'ai su par un copain mais ce n'est qu'un match et qu'un « talent ». J'espère en avoir d'autres pour confirmer.
À Fontenay, il y a de très bons joueurs offensifs comme
Garot, Durand, Beunaiche ou Seck qui vient de marquer trois buts en
Coupe de France. Leurs noms vous disent quelque chose ?
J'en entends parler avec mes partenaires. La veille de chaque match,
ils me donnent des tuyaux sur les attaquants adverses. Moi je découvre
le CFA.
Denis Vergos
Demain (18 h 30).