Max Le Borgne : « Je peux comparer » logo tel  sports

Vendredi 28 novembre 2014
CFA. Les Herbiers - Concarneau.
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Le Concarnois Maxime Le Borgne (à droite) retrouvera une équipe des Herbiers qu'il connaît bien.
Photo archives Alain Auffret

Six mois après avoir quitté Les Herbiers pour signer à Concarneau, Max Le Borgne y retourne demain. Là où il a fait trois podiums en trois ans. Mais aux Herbiers ce n'est pas suffisant.
Comment va la cheville opérée ?
« Beaucoup mieux. Mais avec encore quelques rappels à l'ordre sous forme de châtaignes quand je tape mal la balle. C'est ma cheville gauche. Donc mon pied de frappe ».
Vous commencez à gagner du temps de jeu en passant par tous les postes de la défense. Vous attendiez-vous à une concurrence aussi forte en venant à Concarneau ?
« Je m'y attendais et c'est tant mieux pour l'équipe et le club. Je commence à jouer de plus en plus, je viens de dépanner à droite, j'avais dépanné à gauche, axial droit aussi. Le seul poste que je n'ai pas fait derrière c'est celui où je veux jouer, axial gauche, à côté de Gui Jannez. Mais tant que je suis sur le terrain je suis content ».
Ce n'est pas le meilleur moment pour aller aux Herbiers ?
« Leur mayonnaise a pris, on va tomber sur une grosse équipe: le prétendant annoncé à la montée ».
Ça vous motive d'y retourner ?
« Carrément. Quand on joue son ancien club on est toujours plus motivé que les copains. J'ai hâte d'y être. En plus, c'est un concurrent aux premières places et je vais retrouver des gens avec lesquels ça s'est bien passé. Ou moins bien ».
Ce n'est plus la même équipe...
« Défensivement il n'y a pas eu trop de changements. C'est au milieu et devant que, comme tous les ans aux Herbiers, il y a dix joueurs qui arrivent et dix qui partent ».
N'est-ce pas justement le problème des Herbiers de vouloir tous les ans tout changer ?
« Ils ont tendance à tout jeter. J'ai fait trois ans et trois podiums aux Herbiers. C'est vrai qu'on n'est pas monté, mais pour monter, il faut un groupe qui vit ensemble trois ou quatre ans. Comme Avranches qui continue en National avec les mêmes joueurs ».
Concarneau et Les Herbiers, ce sont deux mondes qui s'opposent ?
« Je peux comparer. Les Herbiers, c'est entraînement matin et après-midi. Ici c'est le soir après le boulot. Alors qu'aux Herbiers il n'y a personne qui bosse. Là-bas, l'ambition c'est de monter, ici on vise les premières places. Si on peut accrocher la montée, on l'accrochera, mais là-bas c'est une obligation. Nous, si on finit 2e ou 3e, il y aura des regrets mais ce sera une grosse saison ».
Vitré et Trélissac ont gagné aux Herbiers. Pourquoi pas Concarneau ?
« Il faut se servir de ça pour se dire qu'on peut aller gagner là-bas. Entre Pau et Les Herbiers, on s'est fixé un objectif de six points. On en a pris deux à Pau, il en reste quatre à prendre ».
Recueilli par Denis Vergos

Le Télégramme Sports