Viel : « La force de Concarneau était celle de Pontivy » logo tel  sports

Vendredi 9 janvier 2015
CFA. US Concarneau - GSI Pontivy.
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Depuis le début de saison, Matthieu Viel (à gauche) fait équipe avec Nicolas Cloarec sur le banc concarnois. Photo : Fanch Hémery

Passé par Pontivy et toujours à Concarneau, Matthieu Viel peut comparer les deux clubs qui se rencontrent demain. Avec en plus, aujourd'hui, le recul du banc où il fait équipe avec Nicolas Cloarec.
La venue de la GSI a Concarneau est une belle occasion de remuer vos vieux souvenirs pontivyens. Lesquels par exemple ?
Forcément l'épopée en Coupe de France dans les années 2000. On avait fait un parcours énorme qui s'était terminé au Roudourou, dans un stade plein, en 8e de finale contre Monaco (0-4), le futur champion de France de l'époque.
Que pensez-vous du parallèle entre le Pontivy des années 2000 et le Concarneau d'aujourd'hui ?
Les deux clubs se ressemblent beaucoup : amateurs dans l'âme, avec des valeurs de travail. Surtout, ce que je retrouve, c'est l'amitié entre les joueurs. Ce sont plus que des collègues de foot. Pour certains, ce sont des potes qui le resteront après et c'est ce qui fait la différence dans ces matchs couperets de Coupe de France. C'est là que l'on voit la solidarité du groupe qui est prêt à renverser des montagnes. C'est l'amour que les joueurs se portent les uns envers les autres. La force de l'USC aujourd'hui était, hier, celle de Pontivy.
La saison où la GSI Pontivy avait gagné sur le terrain le droit de monter en National, son parcours en coupe s'était arrêté au 8e tour à Dives (CFA 2). Ça vous inspire un commentaire ?
C'est peut-être justement parce que la coupe s'était arrêtée assez vite que la GSI avait pu mettre toutes ses forces dans le championnat. Mais je connais bien le traquenard de Dives : ce n'était pas non plus un bon tirage.
Et quand vous aviez été l'année suivante en 8e de finale contre Monaco, la GSI n'avait fini que neuvième en CFA. La coupe et le championnat ne sont pas compatibles pour les amateurs ?
Ça peut l'être pour nous cette saison car on a une profondeur de banc que l'on n'avait pas dans les années 2000 à Pontivy. On avait 13 ou 14 joueurs capables de jouer en CFA alors qu'il y en a une vingtaine aujourd'hui à Concarneau. On peut jouer sur les deux tableaux. À Pontivy, on était rincé après l'épopée de la coupe. On était alors encore deuxième mais on s'était écroulé ensuite.
Michel Jarnigon, votre ancien entraîneur à Pontivy et à Concarneau, dit qu'il faut « savoir gérer l'engouement de la coupe ». C'est ça le risque pour la venue de Pontivy à Concarneau ?
Il faut savoir ne pas se griser. Le pain quotidien, c'est le championnat. Il ne faut pas privilégier l'un plus que l'autre, mais il ne faut pas perdre de vue que ce qui nous fait exister dans une saison, ça reste le championnat. Il ne faut donc pas hypothéquer pour un match de coupe contre Dijon les deux échéances qui nous attendent en championnat contre Pontivy et Trélissac. Ce sera déterminant pour la poule retour.
Recueilli par Denis Vergos

Coupe de France (16es de finale). Concarneau - Dijon le mardi 20 janvier

Le 16e de finale de Coupe de France opposant l'US Concarneau (CFA) au Dijon FCO (Ligue 2) n'étant pas au programme des matchs télévisés, les deux clubs ont pu se mettre d'accord pour fixer leur rencontre au mardi 20 janvier à 19h30. Une date et un horaire qui ont été officialisés hier sur le site de la Fédération Française de Football.

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